Cette question était déjà soulevée de manière récurrente avant la crise sanitaire, depuis la piétonisation de la rue du maire Kuss, par exemple.

L'agrandissement actuel des terrasses, autorisé dans le cadre de la crise sanitaire qui impose des normes de distanciation, pose évidemment le même problème à certains endroits. On nous a signalé par exemple que les piétons étaient contraints de descendre du trottoir dans la rue Thiergarten, en raison de l’occupation de l’espace par les terrasses. Cela rend la circulation des personnes à mobilité réduite difficile, voire impossible.

Depuis la fin du confinement, la rue du 22 novembre tend à reproduire les inconvénients de la rue du maire Kuss et les piétons en sont réduits à circuler sur la partie cyclable au milieu de la chaussée. Les files de personnes en attente, qui s'étendent dans les rues en raison des mesures de distanciation, viennent renforcer le problème.

Il faut veiller à ce que ces mesures, admissibles dans une situation exceptionnelle, soient provisoires. Il serait utile d’apporter des garanties dans ce sens. Si d’aucuns souhaitaient les pérenniser, cela ne doit pas pouvoir se faire en entérinant la situation de crise mais doit faire l’objet d'un débat associant les habitants et usagers du quartier.