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Les Deuxièmes 16 heures du Quartier Gare

11 et 12 mai 2001

La 2ème édition des 16 heures du Quartier Gare a eu lieu les 11 et 12 mai derniers, avec pour thème cette année : « Le quartier gare, un village global ». Une cinquantaine de participants ont répondu présent à chacun des deux rendez-vous.

Vendredi 11 mai 

Rendez-vous est donné à 20 heures à la Maison de l’Image, située 31, rue Kageneck.
Ce lieu, encore peu connu des Strasbourgeois et même des habitants du quartier gare, regroupe plusieurs activités toutes en rapport avec l’image :

-> projections de films et documentaires suivies de débats les mardis et mercredis soir,
-> espace cybercentre avec initiation au multi-média,
-> navigation internet gratuite (réservez à l’avance, trois semaines d’attente actuellement), -> atelier de montage en pratique libre (prêt d’un banc de montage pour vos films de vacances…),
-> réalisation d’émissions de télévision et de reportages pour le Canal 20 du réseau câblé.

Une projection de deux films est ensuite proposée :

¨      « Domicile Fixe », un film de Valérie Denes et Anne Peyregne tourné dans une brasserie d’un quartier gare parisien mettant en scène, Paulette une patronne de bistrot très « sociale ».

A la suite du film, Patrick Kientz présente l’accueil de jour La Silba, situé Petite rue de la Course, qui ouvre ses portes à des populations, pour la plupart très jeunes – moins de 30 ans - qui peuvent trouver là une tasse de café mais aussi une douche et la possibilité de laver et sécher son linge pour 5 F.
Les personnes qui fréquentent ce lieu peuvent être simplement de passage, mais aussi être là de façon plus régulière, ce qui fait dire à Pierre-Philippe Bayart, président de l’AHQG que cette population est à considérer également comme étant du quartier gare. Il rappelle au passage le soutien apporté dès le début par l’AHQG, à l’implantation de cette structure dans le quartier ainsi qu’à beaucoup d’autres, car il considère que c’est une nécessité pour un quartier de s’occuper également de cette catégorie de population.
Patrick Kientz regrette par ailleurs la difficulté de maintenir la possibilité à des personnes plus âgées de pousser la porte de la Silba en raison de la très forte présence des jeunes en ce lieu, et également la frustration dans ce métier de ne pouvoir réaliser un travail plus en profondeur et de suivi des personnes.

¨      « La gare qu’on voit danser », un film réalisé en 1997 par Jean-Marie Fawer et Myriam Niss, avec une musique originale de Bertrand Vigier. Des habitants pittoresques, insolites et très poètes qui racontent et se racontent au cours d’interviews et de témoignages drôles ou poignants. Même si le quartier s’est beaucoup transformé depuis le tournage de ce film par l’arrivée d’infrastructures lourdes (tramway, Musée d’art moderne, ZAC Sainte Marguerite, ENA…), l’ambiance est restée la même et le mot village revient souvent dans la bouche des intervenants, soulignant par là l’atmosphère de convivialité qui règne dans ce quartier. L’exemple de la rue des Païens, citée pour le changement de type de population qu’on peut y constater, doit cependant nous faire réfléchir à la nécessaire mixité pour conserver cette ambiance et comment y parvenir.

¨      Entre les deux films, la Maison de l’image nous a présenté quelques morceaux choisis des émissions télé pour Canal Info qui ont été réalisées ici, un bien beau travail que l’on peut apprécier chaque soir entre 21h00 et 21h30, pour les heureux « câblés ».







C’est autour d’un verre bien mérité, vu le temps estival et l’heure tardive, dans un bar du quartier que se termine cette première partie des 16 heures du Quartier Gare.

Et le lendemain ? C'est par là...

 
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